Opracowanie: Dorota Półćwiartek-Dremierre
ISBN: 978-83-66546-19-6
Wydanie: Warszawa 2020
Oprawa: twarda
Liczba stron: 750
Format: 165x235 mm
Seria: Aristotelica Polonica, tom 1
Adam Burski był skromnym profesorem filozofii praktycznej w Akademii Zamojskiej. W czasie wolnym od zajęć dydaktycznych Burski stworzył dzieło zadziwiające. Dialectica Ciceronis powstała zapewne jako podręcznik logiki stoickiej, jednak rezultat przewyższył ten cel tak pod względem struktury i erudycji dzieła, jak oryginalnością perspektywy badawczej.
Zakotwiczona w myśli humanistycznej Dialectica Ciceronis ukazała się w momencie, kiedy zainteresowania filozoficzne Europy zmierzały już ku nowym horyzontom. Została wydana tylko raz, w 1604 roku, i jak się zdaje, pozostała niemal nieznana aż do początku XX wieku, kiedy prace prowadzone nad logiką stoicką przyczyniły się do jej ponownego odkrycia.
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Adam Burski (Adamus Bursius) fut un modeste professeur de philosophie à l’Académie de Zamość, une institution humaniste d’enseignement supérieur. À ses heures libres, il composa un ouvrage étonnant. Selon l’intention de son auteur la Dialectica Ciceronis était sans doute conçue comme un manuel de la logique stoïcienne, mais le résultat a dépassé cette visée, tant par la composition et l’érudition que par l'originalité de la perspective de recherche.
La Dialectica Ciceronis, ancrée dans un univers profondément humaniste, parut lorsque celui-ci, en pleine mutation, s’intéressait déjà aux horizons nouveaux. L’ouvrage ne connut qu’une édition en 1604 et, à ce qu’il semble, demeura presque inconnu de ses contemporains et de la postériorité, jusqu’au XXe siècle, où il fut redécouvert, notamment grâce aux travaux sur la logique stoïcienne.
Aristotelica polonica
Dans la République polonaise des XVIe et XVIIe siècles la philosophie était habituellement considérée comme l’un des piliers de l’éducation, tant dans les grands centres d’enseignement que dans les centres moins importants. La philosophie était surtout assimilée à la connaissance de l’héritage des penseurs antiques, en particulier d’Aristote, mais elle restait ouverte aux diverses propositions de la pensée médiévale ainsi qu’aux perspectives des humanistes et des réformateurs. C’était une sorte de koinè terminologique et conceptuelle, largement comprise et partagée par les élites d’alors, et en même temps représentative de la diversité des mouvements intellectuels, culturels et politiques en place sur le territoire de l’état polono-lituanien.La série présente des textes philosophiques témoignant du passage de la culture intellectuelle du Moyen Âge à celle de l’époque moderne.